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Dans cette deuxième partie de la liste des dix plus beaux panoramas sur les Alpes, AlpAddict vous propose cinq destinations en Suisse, Italie et Autriche. Comme pour la première partie, tous ces belvédères sont accessibles en remontée mécanique.

Ces panoramas sont du même niveau de beauté que les cinq précédentes, listés dans le premier article sur ce sujet.

A vous de faire le choix.

Diavolezza, panorama sur le massif du Bernina

Dans les Alpes centrales, sur la route du Col du Bernina qui relie le Nord de l’Italie, la Valtellina, à l’Engadine, dont St Moritz est la localité plus connue, au milieu de nulle part une station de téléphérique vous emmène titiller les 3000 mètres d’altitude.

C’est le téléphérique de Diavolezza.

Le paysage autour du col est déjà assez inhospitalier. Battu par les vents, couvert de neige plus de la moitié de l’année, le col du Bernina est célèbre surtout pour son lac blanc et son petit train rouge. Celui-ci, été comme hiver permet d’atteindre la Val Poschiavo, un bout de Suisse,même lorsque la neige tombe fort en altitude.

Comme souvent en Suisse, les choses ne sont pas faites au hasard, et il y a une gare de train devant la station aval du téléphérique. Parfait pour organiser une journée en Haute Montagne depuis Saint Moritz ou le reste de l’Engadine.

Revenons au téléphérique du Diavolezza. La montée est rapide à travers les alpages et les quelques résineux qui défient le froid, avant d’atterrir au sommet. Un restaurant aux larges baies vitrées ou une terrasse ensoleillée vous attendent pour ne rien perdre du magnifique panorama sur les montagnes qui s’offre à vous.

En arc de cercle, le massif du Bernina et ses nombreux pics dépassant les 4000 mètres d’altitude, s’offrent à la vue. Du blanc, de la neige, des glaciers, mais aussi du noir et du gris, des rochers et des éboulis qui glissent sur les glaciers en contrebas. Un paysage dur, de très haute montagne.

Ici pas de villages dans les alentours immédiats de ce massif. Le silence règne donc incontesté. Le vol des rapaces matérialise les courants d’air ou les vents qui circulent le long des pentes glacières. Il n’y a que les nuages qui bougent, tout le reste semble immobile.

Un sentier rocailleux et glissant permet aux plus experts de rejoindre les abords des glaciers, plusieurs centaines de mètres plus bas, mais honnêtement, on en profite très bien du point du vue à l’arrivée de la station du téléphérique.

Jungfraujoch, grandiose panorama au coeur des Alpes Suisses

Restons en Suisse pour un autre balcon qui vous permet d’admirer un panorama extraordinaire sur les glaciers et les grands sommets qui ont fait l’histoire de l’alpinisme.

La ligne de train à crémaillère de la Jungfraujoch est une incroyable réussite des ingénieurs qui l’ont construite. Jusqu’à aux derniers alpages au-dessus de la gare de Kleine Scheidegg, que l’on vienne de Grindelwald ou de Wengen, le trajet s’élève entre des forêts et des clairières qui donnent de beaux aperçus des vallées en contre-bas et des montagnes qui s’élèvent verticalement au-dessus de nos têtes. Ensuite un tunnel perce la montagne jusqu’au sommet. Au cours de la montée, il y aura une pause pour profiter de la vue plongeante à travers des fenêtres creusées en pleine falaise. Idéal pour faire de belles photos sans prendre de risques.

C’est toujours dans la pénombre qu’on continue à prendre de l’altitude, ce qui rend l’expérience de la sortie à la gare supérieure encore plus éblouissante.

La vue est évidemment grandiose. On domine notamment le glacier de l’Aletsch, le plus grand et le plus long d’Europe. Le regard se porte au loin sur les sommets du Valais et ceux de l’Oberland en particulier, alors que vers le Nord le regard porte jusqu’aux Vosges et à la Forêt Noire entre la France et l’Allemagne.

Le site se trouve perché sur une arête sur une ligne de crête entre la Jungfrau et le Mönch, deux 4000 mètres assez impressionnants. Evidemment, tout autour il y a surtout du vide, de la glace et de la neige. Il est donc inutile d’imaginer pouvoir descendre de là-haut à pied.

En revanche, plusieurs activités sont proposées.

Un palais taillé dans la glace vous emmènera dans un royaume imaginaire et une tyrolienne suspendue au-dessus des glaciers vous fera frissonner de froid et de peur.

Dans tous les cas, et par tous les temps vous pourrez profiter de la vue depuis le sommet grâce à un film immersif qui vous montre ce qu’il y a autour de vous, même quand les nuages enveloppent les montagnes.

Disons-le, c’est une bonne initiative car le prix pour monter est quand même assez cher. C’est le prix pour monter dans la plus haute gare ferroviaire d’Europe dans un paysage glaciaire unique en son genre. Une expérience à ne pas manquer par les amoureux de la montagne.

Col Checrouit à Courmayeur, panorama sur le Mont Blanc

Le Col Checrouit découvre un magnifique panorama, face au sommet du Mont Blanc, du côté du versant italien.

Le massif du Mont Blanc est rocheux et vertical sur le versant italien. Lorsqu’on remonte la vallée de la Doire Baltée (Dora Baltea), le massif apparait comme une muraille verticale infranchissable.

Depuis le fond de la vallée, que l’on soit à Courmayeur, en Val Ferret ou en Val Vény, on peine parfois à discerner les différents sommets du massif. Il est nécessaire de prendre du recul, et surtout de la hauteur.

Tout comme à Chamonix, on pourrait choisir de rentrer dans le massif même grâce au Skyway qui vous emmène aux 3470 mètres d’altitude de la Pointe Helbronner. Monde glaciaire, vue sur le sommet du Mont Blanc et sur tous ces sommets si chers aux alpinistes. De là, on pourra même poursuivre vers l’Aiguille du Midi en traversant les glaciers pour une des plus belles expériences des Alpes.

Mais notre choix se porte sur un point de vue un peu plus en retrait.

Depuis Courmayeur, ou depuis Dolonne, on peut remonter par câble jusqu’au plateau de Plan Checrouit. De là, une autre télécabine vous emmène aux 2200 mètres d’altitude du Col Checrouit. Vous pouvez aussi monter à pied, depuis Dolonne. La montée est rude, mais le plaisir à l’arrivée en sera décuplé !

Sur le col, la vue se dégage sur l’ensemble du versant italien du massif du Mont Blanc. On distingue très bien le sommet, mais aussi les glaciers qui surplombent le Val Vény et sur les sommets mythiques qui surplombent le Val Ferret, comme la Dent du Géant ou les Grandes Jorasses.

En regardant du côté opposé, vers l’Est, ce sont les sommets de la Vallée d’Aoste qui se dessinent dans le ciel.

En hiver, ici, c’est le domaine skiable de Courmayeur. D’autres remontées mécaniques emmènent les skieurs plus haut, et la vue sera encore plus dégagée sur les montagnes et la vallée.

En été, une belle promenade, avec peu de dénivelé vous conduit jusqu’au lac Chécrouit, un petit plan d’eau dans lequel se reflète le sommet du Mont Blanc. Il vaut mieux venir tôt le matin pour éviter le bourgeonnement des nuages sur les sommets les plus élevés, et surtout la horde de touristes venus envahir les lieux pour un pique-nique et surtout pour une photo en famille ou entre amis.

On peut redescendre vers Courmayeur, en passant par Dolonne ou en redescendant vers le Val Vény. Cette dernière est une option plus longue mais qui vous gardera au contact du massif tout le long de la descente, dans une vallée morainique chaotique où des torrents coulent bruyamment au milieu des rochers et des éboulis.

Lac Checrouit
Le Mont Blanc depuis le Lac Checrouit

Seceda , panorama sur la Val Gardena et les Dolomites

La Val Gardena est une des plus belles vallées des Dolomites. Seceda en permet la plus belle vue d’ensemble.

On quitte le fond de la vallée à Ortisei et en deux tronçons on atteint les 2500 mètres de Seceda. Le paysage qui s’offre à vos yeux couvre l’ensemble des massifs montagneux qui donnent à la Val Gardena sa réputation.

Les cimes acérées du massif des Odle ouvrent le bal vers l’Est, le massif du Sella et son sommet en plateau barrent la vallée en aplomb du village de Selva Wolkenstein. On aperçoit l’échancrure du Passo Sella, avant d’admirer les silhouettes incomparables du Sasso Lungo (Langkofel) et Sasso Piatto (Plattkofel). Le regard suit la ligne de crête jusqu’au Sciliar, alors qu’un peu plus bas s’étale le grand plateau de l’Alpe di Siusi.

Le panorama sur les Alpes est ouvert vers l’Ouest, au débouché de la Val Gardena, et le regard porte très loin vers les cimes de l’Ortles/Ortler et de l’Adamello, ainsi que toute la zone frontière entre le Südtirol et le Tyrol.

Paradis des skieurs, sur des pentes bien orientées et bien ensoleillées, en hiver, Seceda, devient en été le paradis des randonneurs. De très nombreux sentiers permettent de sillonner ces hauts alpages avant de redescendre vers les charmants petits villages de la Val Gardena.

Les amoureux des Dolomites sauront apprécier ce magnifique panorama.

Top of Tyrol, dans la Stubaital, le plus haut belvédère en Autriche

Non loin d’Innsbruck, en direction du sud, s’étire la vallée de Stubai, Stubaital en allemand. Cette vallée plate et verdoyante, dont les villages reposent à une altitude moyenne de 1000 mètres environ ne laisse pas présager de ce qui attend le visiteur lorsqu’il arrive à son bout.

La vallée se transforme, elle change de nom : d’abord Unterbergtal et ensuite Mutterbergtal. A son point le plus élevé on est déjà à 1700 mètres d’altitude et les pentes se sont resserrées autour de la route. C’est le point de départ du premier des trois tronçons de remontée mécanique qui vous emmènent jusqu’au Top of Tyrol, posé là-haut à 3210 mètres d’altitude, une centaine de mètres plus bas que le Schaufelspitze, une des trois cimes qui barrent la vallée de Stubai.

Le coin est avant tout une station de ski. Orienté plein nord, le domaine est bien sûr extrêmement bien enneigé, et on y skie jusqu’à presque fin mai.

Cependant, les piétons peuvent y trouver également des atouts, été comme hiver.

C’est le point le plus haut du Tyrol, accessible avec des remontées mécaniques. Le paysage de haute montagne avec plus de cent sommets de plus de 3000 mètres visibles depuis la plateforme suspendue au-dessus du vite vous donne vite l’impression d’âtre un aigle qui surveille son domaine.

On peut aussi s’arrêter à une des stations intermédiaires, Eisgrat à 2900 mètres par exemple et se lancer dans des randonnées en bordure du glacier et redescendre vers la vallée.

Top of Tyrol est facilement accessible, la Stubaital étant bien desservie par des services de transport en public, depuis Innsbruck. Ce qui en fait une des destinations clés de la visite du Tyrol.

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