Découvrir Les Arcs et son domaine skiable

Les Arcs est une station de Ski en Haute-Tarentaise située à proximité de Bourg Saint Maurice, en Savoie. Cette station de ski, dont les nombreux hameaux présentent une architecture moderne et intégrée au paysage est facilement accessible depuis le réseau ferroviaire.

Le domaine skiable des Arcs se développe au-dessus de la station, mais également sur les versants de Vallandry et de Villaroger, aux deux extrémités du domaine.

Cette station de ski internationalement réputée est reliée par un téléphérique aux pistes de ski de La Plagne en composant ainsi le domaine skiable connu sous le nom de Paradiski.

Lorsqu’on arrive à Bourg Saint Maurice en train, on a la possibilité de monter à la station des Arcs en funiculaire.

On arrive alors à Arc 1600 une des stations qui composent le domaine.

Partons visiter Les Arcs et son domaine skiable!

La station des ski des Arcs: Arc 1600, Arc 1800, Arc 2000 et Arc 1950

La station des Arcs n’est donc pas une station unique qui s’articule autour d’un village mais bien un ensemble de hameaux ou quartiers qui ont été construits au fil du temps. On dénombre ainsi Arc 1600, Arc 1800, Arc 1950 et Arc 2000. D’où le pluriel utilisé pour indiquer le nom de la station de ski : Les Arcs. Chacun de ces quartiers est autonome, avec ses services, ses logements et ses départs de remontées mécaniques.

Commençons la visite par Arc 1600. Ce quartier est le premier que l’on rencontre, lorsqu’on arrive de Bourg Saint Maurice, et c’est aussi un quartier historique. Aujourd’hui, un funiculaire permet d’y accéder facilement depuis la gare de Bourg Saint Maurice. Pratique et assez unique en France, cette interconnexion permet aux voyageurs venant en train d’éviter la route en lacets qui monte à la station.

Arc 1600 répond à l’ancien nom de Pierre Blanche. Dès les années 60, des remontées mécaniques reliaient Bourg Saint Maurice au petit plateau de Pierre Blanche afin de skier à travers la forêt sur les pentes en dessous des remontées. Jusqu’en 1968, année de construction d’un premier hôtel. Et ce fut le début de l’aventure. C’était un hôtel à l’architecture novatrice et étrange, composée de trois arcs. D’où le nom initial ‘Les Arcs’. Ensuite, ce fut le tour de la station placée à 1800 mètres de voir le jour au milieu des années 70, avec la construction d’un très grand hôtel. Même conception d’architecture, très intégrée à la pente, les balcons donnant en majorité sur la tarentaise et le Mont Blanc qui dépasse les sommets du Beaufortain. Des immeubles qui se cachent à la limite de la forêt. Un départ skis aux pieds vers les pistes. C’est Arc 1800.

A la fin des années 70, dans la vallée qui se trouve à l’arrière de la ligne de crête qui surplombe Arc 1600 et Arc 1800, une nouvelle station fut construite à 2000 mètres d’altitude. Un petit château fort qui se doit de résister aux tempêtes et aux conditions extrêmes de ce site. Il en est sorti une station assez bétonnée, à la silhouette caractéristique, dominant une butte dans une zone dépourvue d’arbres. C’est donc Arc 2000 qui vient compléter le trio initia.

Ensuite, au début des années 2000, c’est Arc 1950 qui voit le jour sous la forme d’un petit village aux façades colorées, aux toits en lauzes et avec une petite place où sont posées quelques tables de restaurant. Les pistes de ski traversent le village, en l’intégrant entièrement au domaine skiable. Le hameau se trouve juste en contrebas de la station Arc 2000, à quelques minutes de marche à pied. Il est davantage lové à proximité du fond du vallon, là où les forêts recommencent, avant de plonger vers Montvalézan et Villaroger, déjà dans la haute vallée de l’Isère.

On a donc quatre stations à l’ambiance différente. Arc 1800, par le nombre de remontées qui partent à l’assaut du domaine skiable depuis son front de neige joue aujourd’hui le rôle de vitrine de l’ensemble. Avec ses longs immeubles dissimulés entre les arbres et son front de neige très animé, tourné vers le soleil. Arc 1600 a l’avantage du funiculaire. L’accès au domaine est de toute façon très facile aussi tout comme le retour station.

Arc 1950 et Arc 2000 ont un positionnement un peu différent. Arc 1950 se compose de nombreux hébergements de luxe et occupe un positionnement très haut de gamme. Arc 2000, depuis le début met en avant son côté sportif sous les pentes de l’Aiguille Rouge (3228 mètres) accessible uniquement depuis cette station et la piste de kilomètre lancé ou périodiquement des records de vitesse sont battus.

Peisey Vallandry, intégrée à la station de ski des Arcs

Le petit village de Peisey-Nancroix semble suspendu sur un surplomb qui domine la vallée de l’Isère et qui contrôle l’entrée du Vallon de Rosuel, site nordique en hiver et lieu de magnifiques balades en été.

Au-dessus de votre tête vous apercevez les câbles du téléphérique Vanoise Express qui relie les deux parties du domaine skiable Paradiski : Les Arcs et La Plagne.

La route continue encore sur quelques lacets, que vous pouvez vous épargner en empruntant la télécabine de Lonzagne qui vous emmène à Plan Peisey.

Plan Peisey et Vallandry sont les deux hameaux qui complètent, sur ce versant, l’accès au domaine skiable des Arcs. L’architecture n’est pas déplaisante, avec des immeubles modernes en style montagnard, comme de gros chalets. Le site est très boisé, l’orientation vers le soleil de l’après-midi (mais pas en fin d’après-midi) garantit un ensoleillement suffisant et un enneigement régulier tout en restant à une altitude convenable de 1600 mètres. Des conditions optimales pour un séjour au ski, à une dizaine de kilomètres de Landry et de sa gare.

La connexion avec le reste du domaine skiable, et les pistes d’Arc 1800, se fait en trois ou quatre remontées mécaniques, avec une courte descente entre chacune, histoire de s’échauffer un peu !

Villaroger, le domaine skiable des Arcs sur les pentes de l’Aiguille Rouge

Le petit village de Villaroger, posé sur un petit plateau, à 1200 mètres d’altitude, à l’entrée de la haute vallée de l’Isère, est une porte d’entrée sur le domaine skiable des Arcs pour de bons skieurs, et pour beaucoup de locaux également, au vu de sa proximité et de sa facilité d’accès depuis Bourg Saint Maurice.

Située juste en face de Sainte-Foy-Tarentaise, station qui occupe l’autre versant de l’Isère dans cette vallée qui aboutit à la station de Val d’Isère en longeant la frontière italienne, la station de ski de Villaroger est connectée au domaine skiable par deux télésièges qui donnent accès aux pistes de ski autour d’Arc 2000 et Arc 1950. Même si il y a des pistes bleues qui redescendent dans la forêt le long des sentiers forestiers, les tracés, le plus souvent à l’ombre dès midi, sont souvent verglacés et difficiles pour de vrais débutants. Pour les plus sportifs, la bonne nouvelle est qu’ils peuvent s’engager dans une très longue descente directement depuis le sommet de l’Aiguille Rouge avec près de 2000 mètres de dénivelé. Et si les conditions le permettent, ils peuvent le faire exclusivement sur des pistes rouges et noires.

Découverte des pistes de ski des Arcs 1600 et 1800

Nous allons choisir arbitrairement comme point de départ Arc 1800 pour faire notre tour de la station. Pourquoi ? C’est le plus grand et le plus dynamique des hameaux, il est le point d’entrée pour les skieurs de Peisey Vallandry et ceux venant du domaine skiable de La Plagne et sa position centrale en fait une bonne base de départ aussi pour les skieurs qui logent à Arc 1600.  Le point d’arrivée étant sur les pistes d’Arc 2000 et Arc 1950, les skieurs de ce secteur peuvent faire la boucle en sens inverse pour découvrir le domaine.

Les pistes visibles depuis la vallée, juste au-dessus de la station des Arcs, telle qu’on la découvre depuis les bords de l’Isère, sont celles d’un premier rideau de pistes dont le sommet est la ligne de crête qui descend de l’Aiguille Grive jusqu’à la Pointe du Fond Blanc, à une altitude moyenne de 2400 mètres environ. Derrière cette crête on rentre dans la deuxième partie du domaine, celle qui descend vers Arc 1950 et 2000 et monte sur les pentes de l’Aiguille Rouge.

Il faut donc bien repérer les points de passage entre les deux secteurs : le Col de la Chal/Col du Grand Renard, le Col des Frettes/L’Arpette, et la jonction Clocheret/Comborcière. Le premier relie toutes les parties hautes des pistes, le deuxième relie Arc 1800 à Arc 1950/2000 et le troisième Arc 1600 à Arc 1950/2000.

Entre Arc 1600 et Peisey Vallandry, on peut donc skier en surplomb de la vallée de la Tarentaise, au-dessus de Landry et Bourg Saint Maurice et face aux sommets du Beaufortain et du Mont Blanc bien visible. Sur la droite en regardant le Mont Blanc, on aperçoit aisément La Rosière et la trouée du col du Petit Saint Bernard. Un régal pour les yeux. Sur ce versant, on skie en se déplacement latéralement : une montée, une descente, soit sous la remontée, soit en poussant le plus possible dans une direction pour aller trouver le départ d’une nouvelle remontée. Les pistes sont larges, bien tracées, avec des souvent entre les sapins. Il existe aussi des pistes de traverse comme Plan Bois, Traversée et Arpette qui permettent de passer d’un hameau à l’autre en toute sécurité sur des pistes faciles au milieu de la forêt. C’est donc un ski très accessible que l’on retrouve de ce côté du domaine skiable.

Mais on peut le corser car il y a également de nombreuses pistes rouges, parallèles aux bleues et plus directes. La station des Arcs est donc idéale pour un séjour en famille ou en tribu lorsque tout le monde n’a pas le même niveau : on peut monter ensemble sur la même remontée mécanique, redescendre sur deux pistes différentes mais qui mènent au même point d’arrivée.

En partant d’Arc 1800, j’aime bien m’échauffer un peu sur ce versant, avant de basculer de l’autre côté. Départ donc par le télésiège Carreley vers le Col des Frettes et descente pour l’échauffement sur l’ensemble des longues pistes bleues et rouges qui reviennent au point de départ. A nouveau au Col des Frettes, direction cette fois vers Arc 1600 par la piste bleue Arpette, la 3 d’abord, puis la 2, puis la 1. Facile, dans la forêt, avec de belles vues sur le Mont Blanc. Une fois à Arc 1600, on découvre les pistes du secteur avec le télésiège Cachette 6 et la redescente à la station par la bleue (Lutins et Arpette 1), les rouges Arolles ou Cachette, ou la noire Rouelle, à pic dans la forêt.

Ensuite, retour vers Arc 1800, par le télésiège Mont Blanc 4, la piste bleue traversante, Belvédère 3, puis 2, puis 1. C’est une belle piste facile, mais très agréable dans la forêt, à faire absolument. On profite de très beaux paysages.

A l’arrivée à Arc 1800, on vise le départ de la télécabine Transarc. Facile à repérer, c’est la seule télécabine du coin. Au sommet, on pourrait avoir envie de redescendre les grandes pistes rouges vers Arc 1800, mais une nouvelle partie du domaine skiable s’ouvre aux skieurs.

Découverte du domaine skiable des Arcs 1950 et 2000

Une fois au Col de la Chal, à 2600 mètres d’altitude, on découvre un autre paysage, en même temps que l’on découvre un autre domaine. On a perdu de vue la vallée de l’Isère, on découvre la grandeur de l’Aiguille Rouge.

De grands boulevards s’offrent alors aux skieurs, jusqu’au bout de la vallée où sont nichées les deux stations d’altitude Arc 1950 et Arc 2000.

On peut en profiter pour essayer toutes ces grandes pistes longues et droites : Teppes, Plagnettes, Tuffes en rouge ou Col de la Chal en bleu. Et remonter ensuite par le télésiège Arcabulle  (et on s’amusera en regardant les folles descentes en luge sur la piste Luge 2000) ou plus bas le Pré Saint Esprit. On peut s’amuser à faire des variantes sur ce secteur bien ensoleillé et avec une neige de très bonne qualité. On skie quand même entre 2200 et 2600 mètres d’altitude. Le secteur du Grand Col avec son télésiège, sa piste rouge et sa piste noire est accessible à partir de la piste bleue Col de la Chal qui descend gentiment du col. On y atteint l’altitude de 2832 mètres.

Pour se rendre sur le secteur de l’Aiguille Rouge, il faut emprunter la télécabine Varet et ensuite le téléphérique Aiguille Rouge. Le paysage depuis le sommet est magnifique, sur les sommets du massif du Mont Blanc, de Savoie et de la Vallée d’Aoste, voisine.

C’est un domaine réservé aux très bons skieurs. Une piste rouge (Arandelières) descend en traversant la façade de l’Aiguille Rouge et en passant sous le téléphérique. Dés départs de pistes noires (Robert Blanc, Lanches, Dou de l’Homme, Crêtes prennent leur origine le long du tracé d’Arandelières pour les skieurs qui veulent revenir vers la télécabine Varet.

La piste noire (Aiguille Rouge) passe sur le côté de l’Aiguille avant de plonger sur Arc 2000, avec sa variante Génépi. Les skieurs peuvent poursuivre la folle descente par la rouge de l’Aiguille Rouge, au niveau de l’arrivée du télésiège des Lanchettes, jusqu’à Villaroger en dévalant ainsi deux mille mètres de dénivelé en une seule fois. Ils peuvent aussi couper par la noire de Droset, en retrouvant la forêt jusqu’aux télésièges Prés Saint Esprit ou celui de Comborcière qui ramène sur Arc 1600 et Arc 1800.

Les quartiers d’Arc 1950 et Arc 2000, se trouvent ainsi en bout de course pour tout le secteur composé de grands boulevards qui redescend du Col de la Chal, mais aussi en point de départ pour le secteur très difficile de l’Aiguille Rouge.

Est-ce qu’un skieur non confirmé peut monter sur l’Aiguille Rouge ? Je dirais qu’il peut s’arrêter au niveau de Varet et redescendre par la bleue Vallée de l’Arc, et s’il sent qu’il peut le faire, il peut partir sur la variante d’Arandelières 1, mais toujours à partir de l’arrivée de la télécabine Varet.

Le retour depuis ce vallon vers le premier secteur du domaine décrit dans le paragraphe précédent se fait donc par le télésiège Comborcière, au niveau le plus bas du vallon en aval d’Arc 1950, ou par le télésiège Bois de l’Ours au niveau d’Arc 1950 et enfin par le Col de la Chal, mais attention, c’est une piste rouge qui vous attend.

C’est quand même le moyen le plus rapide pour revenir à Peisey Vallandry.

Skier aux Arcs permet de tester différents types de pistes de difficulté croissante. On peut se laisser glisser au milieu de la forêt, tranquillement, ou skier sur de grands boulevards adaptés à tous les publics. La pente peut se faire plus raide et on part sur des pistes rouges de plus en plus difficiles, avant de tester le secteur de l’Aiguille Rouge. Le point commun entre toutes ces façons de skier est le magnifique paysage qui vous accompagnera et la silhouette du Mont Blanc qui veillera sur votre parcours.

Le fait d’avoir plusieurs hameaux qui composent la station permet d’avoir toujours un point d’appui pour se reposer sur un front de neige. A part la descente de l’Aiguille Rouge vers Villaroger, il n’y a pas vraiment de secteurs totalement isolés. On skie en sécurité aux Arcs.

Avec 200 kilomètres de pistes répartis sur 105 tracés desservis par 53 remontées mécaniques, le domaine skiable des Arcs vous promet de belles heures de glisse.

Bon ski dans la station des Arcs.

Ces articles pourraient aussi vous intéresser: