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A Innsbruck, il y a tant de choses à voir et tant d’expériences à vivre, mais j’ai retenu cinq choses à voir à Innsbruck pour les amoureux des Alpes.

En effet, on va à Innsbruck pour plusieurs raisons. On peut vouloir y découvrir la partie monumentale. Cette ville est une vraie perle architecturale. On y retrouve tous les styles typiques des villes autrichiennes. On peut vouloir y découvrir son âme tyrolienne. Oui, Innsbruck est la capitale du Tyrol et toute son histoire est liée à cette terre. On peut vouloir y découvrir la gastronomie dans un des nombreux restaurants de la ville.

Mais on peut aussi et surtout découvrir ce qu’est une capitale des Alpes, car c’est le surnom qui a été donné à la ville d’Innsbruck.

Alors, les cinq choses à voir à Innsbruck que j’ai retenues, sont un mélange de toute cela, mais à chaque instant, elles vous permettront de lever le regard et de vous connecter aux Alpes.

Bonne balade dans Innsbruck, à la découverte de la ville et des plus beaux points de vue sur les montagnes du Tyrol.

  1. L’Innbrücke – le pont sur l’Inn
  2. Triumphforte – l’arc de Triomphe
  3. Innsbrucker Hofgarten – le jardin de la résidence
  4. Le Château d’Ambras
  5. Bergiselschanze – le tremplin olympique de Bergisel

L’Innbrücke, le pont sur l’Inn au coeur d’Innsbruck

Une ville traversée par un fleuve a toujours du charme, et ceci pour plusieurs raisons. D’abord car le fleuve apporte de l’espace et de la perspective même dans la ville la plus dense. Tout d’un coup, le bruit des voitures s’estompe, le regard quitte les immeubles et se promène sur des berges végétalisées. L’œil se laisse transporter sur les flots plus ou moins rapides du cours d’eau. Ensuite car un fleuve raconte des histoires, même lorsqu’il n’est pas navigable.

C’est le cas de l’Inn, le cours d’eau qui traverse Innsbruck. Il raconte une belle histoire depuis les lacs de Haute Engadine en Suisse, Saint Moritz, les beaux villages de Zuoz, Zernez, le château de Tarasp, Landeck au croisement des routes d’Italie et du Vorarlberg, ensuite la belle abbaye de Stams, Innsbruck et ensuite doucement en marquant la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche jusqu’à sa confluence avec le Danube à Passau. Une belle histoire de plus de 500 km dont vous êtes témoin sur ce pont.

Mais si je vous propose ce rendez-vous sur l’Innbrücke, c’est surtout pour admirer le paysage. L’Inn vous sépare d’une rangée de maisons colorées accolées alignées le long de la berge opposée, la Mariahilfstrasse.

Anciennement, cette bande de maison marquait l’entrée d’un quartier très ancien séparé en deux parties l’Anbruggen. C’est l’Höttingergasse qui servait de séparation. La partie de Mariahilf, en cul de sac était un endroit malfamé où régnaient tous les trafics. Aujourd’hui c’est un joli quartier où il fait bon se promener pour admirer les façades, et profiter de la vie nocturne dans le reste du quartier.

Le pont sur l’Inn était la voie de passage empruntée par les marchands qui descendaient du Brenner et continuaient vers l’Allemagne. Ce pont a été vraiment un point central de la vie d’Innsbruck à travers le temps.

Lorsque vous vous trouvez à l’angle du pont du côté de la vieille ville d’Innsbruck, sur la Marktplatz, et que vous levez les yeux, vous allez voir un des paysages les plus emblématiques d’Innsbruck. La chaîne de montagne de la Nordkette, toute verte en été et toute blanche en hiver domine de plus de 2000 mètres les maisons colorées de Mariahilfstrasse. La sensation de puissance de ces montagnes est impressionnante. Vous n’aurez que l’embarras du choix pour choisir votre couleur de maison préférée pour prendre une belle photo. La Nordkette est tout un symbole pour les habitants d’Innsbruck. On y monte directement depuis le centre-ville (nous en reparlerons plus tard) pour profiter d’une vue extraordinaire sur les Alpes du Tyrol et sur la ville en contrebas.

Passez le pont et retournez-vous.

C’est l’Innsbruck historique et impériale qui s’étire devant vous. Des clochers, des coupoles, des immeubles austères sans balcons aux façades colorées jouent aux ombres chinoises avec le soleil qui pointe son nez au sud. En arrière-plan le dôme enneigé en hiver du Patscherkofel et la pointe du Nockspitze, au pied desquels on retrouve des stations de ski aux portes de la ville qui cachent en partie les montagnes des Alpes de Stubai.

Sur ce pont, la dimension alpine du surnom « Capitale des Alpes », prend tout son sens.

Partons maintenant à la découverte du mot « capitale » de cette même expression.

où skier près d'Innsbruck
Les Alpes enneigées proches de la ville d’Innsbruck

Triumphforte, l’arc de triomphe d’Innsbruck

A un grand carrefour très fréquenté et parfois embouteillé en plein centre d’Innsbruck, vous observez un arc de triomphe. Rien de grandiose, ni d’énorme, mais il est bien planté là pour une raison. Par son style, on voit bien qu’il ne célèbre rien de militaire : aucune invasion, aucune gloire. En effet il fut construit en style baroque en 1765 selon les vouloirs de l’Impératrice Marie-Thérèse à l’occasion du mariage de son fils Leopold. Des noces malheureuses puisque l’Empereur François 1er d’Autriche, père de Léopold, mourut pendant les fêtes qui suivirent le mariage, ici-même à Innsbruck. Son frère devint Empereur et régna 25 ans avant de mourir à son tour et céder le trône de l’Empire à Léopold.

Maintenant que vous connaissez les personnages de la famille impériale, il est temps de traverser l’arc de triomphe et de se retrouver sur la Maria-Theresien-strasse, l’artère principale, entièrement piétonnisée d’Innsbruck.

C’est là que l’on flâne. On y retrouve les boutiques, l’entrée du centre commercial couvert, mais aussi la Colonne de Sainte Anne (Annasäule) érigée par la ville pour commémorer la libération du Tyrol en 1703, contre le Royaume de Bavière, le jour de la Sainte Anne. On y retrouve aussi l’entrée de la mairie, et d’une magnifique église dont l’intérieur est décoré des stucs, de fresques et de boiseries dans la pure tradition du baroque autrichien, la Spitalkirche zum Heiligen Geist.

Cet hybride entre une rue et une place à vivre est le cœur vivant d’Innsbruck. Les belles maisons aux façades colorées se succèdent des deux côtés. En arrière-plan, la rue est barrée par la Nordkette. La nuit, en hiver, lorsque les faibles lumières de la ville laissent apparaître les ombres bleutées de la Nordkette enneigée, l’atmosphère de grandeur et magnificence emplit le spectateur.

En poursuivant le chemin dans la même direction, on traverse une rue et on se retrouve dans la continuité de la Maria-Theresien-Strasse, mais dans un contexte plus ancien. La rue devient un peu plus étroite. Les maisons qui la bordent datent du XV et XVIème siècle, on sent le lacis de ruelles qui se développe à l’arrière des façades colorées. Des portiques permettent de se promener à l’abri des intempéries devant les anciennes échoppes devenues des restaurants ou des boutiques plus ou moins artisanales (et parfois des magasins de souvenirs).

C’est le cœur touristique d’Innsbruck. Là où se trouve le Goldenes Dachl. Le petit toit d’or placé à mi-hauteur au-dessus d’un balcon commandé par Maximilien Ier, empereur, en 1500. C’est de ce balcon couvert, que l’Empereur pouvait assister aux manifestations se déroulant sur la petite place à ses pieds, ou s’adresser aux habitants.

Cette artère piétonne entre l’arc de triomphe et le petit toit d’or, avec la Nordkette en toile de fond résume à elle-seule le concept de « capitale ». Innsbruck est la capitale du Tyrol, mais c’était aussi une grande ville très appréciée des Empereurs d’Autriche qui résidaient à Vienne. Aujourd’hui, pour dépasser les frontières et les histoires de pouvoir des siècles écoulés on peut attribuer à la ville le titre de Capitale des Alpes en toute connaissance de cause après la visite de ces deux premiers sites.

Mais il y en a d’autres…

AlpAddict à Innsbruck
Des ruelles du centre ville d’Innsbruck

Innsbrucker Hofgarten, point de départ pour la Nordkette

Toute ville impériale à sa résidence impériale (la Hofburg). C’est le cas d’Innsbruck aussi, bien sûr. On l’atteint en prenant la ruelle qui part à droite, en face du petit toit d’or, à la fin de l’artère décrite dans le paragraphe précédent.

La résidence impériale vaut la visite. Les appartements impériaux sont très bien conservés. On y respire la vie d’une époque qui finalement n’a cessé d’exister que depuis un peu plus d’un siècle, à la fin de la première guerre mondiale. La cathédrale fait partie de l’ensemble mais peut-être visitée à part. A un intérieur immense et une façade somptueuse fait écho une toute petite place très discrète pour y accéder.

Mais une résidence impériale inclut également un jardin impérial. Et c’est justement le Hofgarten. Il trône dans le prolongement de bâtiments imposants qui rappellent les grandes artères de Vienne. On retrouve la façade de la Hofburg, mais aussi celle de l’Université. Entre les deux un Palais de la Musique au style très moderne et très controversé vient rompre l’harmonie architecturale de l’époque.

Le jardin se trouve donc un peu à l’écart du centre-ville, au calme. Les grands arbres recouvrent d’ombre les pelouses, les bassins et les jardins d’enfants. En hiver des installations lumineuses permettent de vivre des expériences féériques surtout lorsqu’il neige. Un joli coin pour se reposer un instant.

Mais aussi un premier contact avec la nature qui entoure Innsbruck. Premier, car juste en face du jardin impérial (Hofgarten) se trouve la station de départ du périple qui emmène en vingt minutes au sommet du Hafelekar, une des cimes de la Nordkette.

La première étape est l’Hungerburgbahn. Un petit funiculaire qui vous emmène, en huit minutes, des rives de l’Inn en plein centre-ville jusqu’à la station de départ du téléphérique dans la petite ville de Hungerburg. Vous pouvez associer votre billet à un ticket d’entrée au Zoo Alpin. La vue depuis Hungerburg sur Innsbruck est déjà sublime. On aperçoit distinctement les principaux monuments et au fond la trouée de la Wipptal qui emmène vers le Brenner.

Le deuxième tronçon est le Seegrubenbahn, un téléphérique moderne, dont les cabines transparentes permettent de profiter du trajet, emmène les passagers jusqu’à 1900 mètres d’altitude. Un restaurant d’altitude avec une magnifique terrasse permet de se reposer au soleil, bien au-dessus des nuages bas qui en hiver bouchent parfois l’horizon de la ville. La vue, en toute saison, est magnifique. Les Alpes du Tyrol se déploient devant vos yeux. La ville s’étire le long de l’Inn dans sa large vallée dont on voit presque les deux bouts. Le lieu idéal pour les amoureux des Alpes.

Des sentiers de randonnée permettent de découvrir d’autres perspectives sous les crêtes verticales de la Nordkette.

Mais vous pouvez aussi avoir envie de monter encore plus haut, et c’est possible avec le troisième tronçon : le téléphérique Hafelekarbahn monte à 2300 mètres d’altitude. Depuis le sommet et depuis les chemins de randonnée très aériens qui longent les crêtes de la Nordkette  la vue est encore plus impressionnante. Elle s’ouvre aussi vers l’autre versant et offre un panorama époustouflant sur les montagnes du Karwendel, cette chaînes de montagnes sauvages au nord d’Innsbruck. Une des rares régions du Tyrol qui ne soit pas traversée par une route ou ponctuée par un hameau ou un village.

La montée à la Nordkette est un must quand on visite Innsbruck. Avoir la Capitale des Alpes à ses pieds est un luxe ! En hiver, les bon skieurs peuvent descendre les quelques pistes de la station de ski de la Nordkette, vertigineuses et aériennes.

Le coût complet de votre excursion est de 52€ par personne pour l’Aller et le Retour d’Innsbruck à Top of Innsbruck (Hafelekar) sur les trois tronçons.

Revenons dans la vallée pour visiter un autre magnifique site d’Innsbruck.

AlpAddict visite la ville d'Innsbruck
La ville d’Innsbruck / crédit photo: Angelika Lederwasch

Schloss Ambras, le château d’Ambras

Le château d’Ambras, perché sur une colline surplombant Innsbruck, se distingue par son architecture élégante mêlant le style médiéval et Renaissance. Sa façade blanche est ponctuée de fenêtres régulières aux encadrements gris. C’est un bâtiment imposant mais très lumineux dans un site boisé. Depuis l’extérieur, le château offre une silhouette majestueuse, adoucie par le cadre naturel des arbres et la vue panoramique sur la ville et les montagnes environnantes.

La structure principale, aux toits pentus recouverts de tuiles rouges, est flanquée de tours rondes et de bastions, témoins de ses origines défensives. Sur le côté, le bâtiment de la Salle Espagnole se distingue par sa longue galerie basse. Les jardins en terrasses, soigneusement entretenus, entourent le château de verdure et mènent à une cour intérieure pavée qui dégage une atmosphère paisible.

Le château d’Ambras fut construit au XVIe siècle par l’archiduc Ferdinand II du Tyrol (1529-1595), grand mécène de la Renaissance et passionné d’art. Conçu à l’origine comme résidence pour son épouse Philippine Welser, le château devint rapidement un lieu de prestige destiné à abriter ses impressionnantes collections d’art et d’objets curieux, faisant d’Ambras l’un des premiers musées au monde. Jouant un rôle culturel majeur, il renforça la position d’Innsbruck comme centre artistique et intellectuel de la région. Aujourd’hui, le château abrite des collections uniques, dont la salle d’armes richement décorée, la galerie de portraits des Habsbourg et le cabinet d’art et de curiosités, où sont exposés des objets insolites et scientifiques du XVIe siècle. Parmi les pièces remarquables figurent des instruments scientifiques de la Renaissance, des globes terrestres et célestes, des automates ingénieux, ainsi que des armures élaborées. On peut également y voir des curiosités naturelles comme des coraux, des coquillages exotiques, des cornes de narval alors considérées comme des « cornes de licorne », ou encore des animaux empaillés rares. Des portraits de personnages célèbres ou atypiques, comme ceux de personnes atteintes de difformités, témoignent de l’intérêt de l’époque pour l’étrange et le singulier. Ce cabinet illustre parfaitement l’esprit humaniste de la Renaissance, où la science, l’art et le mystère se côtoyaient dans une quête de connaissance et d’émerveillement.

La Salle Espagnole, joyau architectural ornée de fresques, est un autre point fort. Longue de 43 mètres et entièrement décorée de bois sculpté et peint, elle impressionne par son plafond à caissons richement orné et ses murs couverts de fresques représentant les souverains de la maison des Habsbourg. Ces portraits grandeur nature, peints avec une grande précision, encadrent la salle et rappellent la puissance de la dynastie. La lumière naturelle entre par de hautes fenêtres, illuminant les détails dorés et les motifs raffinés du décor. Conçue pour accueillir des concerts, des banquets et des cérémonies, la salle possède une acoustique remarquable encore utilisée aujourd’hui lors de concerts de musique classique.

On se sent vraiment transporté dans les fastes de la Renaissance.

Mais les amoureux des Alpes seront davantage fascinés par la vue depuis les terrasses et les jardins du château. La vue sur la ville d’Innsbruck et les montagnes de la Nordkette prend encore plus d’ampleur. L’écart d’altitude entre la vallée et les cimes est impressionnant.

Sur la même rive de l’Inn que le château d’Ambras, il reste un dernier site essentiel à découvrir à Innsbruck. Celui qui a contribué à décerner à Innsbruck le surnom de Capitale des Alpes.

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Le tremplin de Bergisel, symbole des Jeux Olympiques d’Hiver à Innsbruck

De partout dans la ville on peut l’apercevoir. Il se fond en partie dans le décor mais un œil entraîne sait le repérer. Le tremplin de Bergisel construit pour les épreuves de sauts à ski lors des Jeux Olympiques d’Hiver de 1964 et 1976 symbolise encore aujourd’hui l’importance du ski et des sports d’hiver pour toute la région du Tyrol, et pour les habitants d’Innsbruck en particulier.

Les Jeux de 1966 ont été ouverts justement au pied ce tremplin devant plus de 50 000 personnes. Ces jeux furent connus comme des jeux sans neige ! En effet depuis plusieurs semaines il n’avait plus neigé sur Innsbruck et le fort vent de foehn avait eu raison des dernières traces de neige. C’est par camion que la neige fut apportée depuis le Brenner par l’armée autrichienne pour assurer la bonne tenue des Jeux.

L’épreuve de saut à ski rentre dans la liste des sports olympiques et le tremplin de Bergisel est donc le premier tremplin de saut de l’histoire à avoir accueilli une épreuve olympique.

Pour les Jeux Olympiques de 1976, le tremplin de Bergisel fut reconstruit. Encore une fois, le manque de neige sévit. 1000 camions de neige furent apportés à Innsbruck, mais heureusement de bonnes chutes de neige tombèrent juste avant les Jeux.

Devant plus de 40 000 supporters, les athlètes Autrichiens et Est-allemands se disputent la médaille d’or du saut à ski à Bergisel. Les deux pays occupent les huit premières places de la compétition mais ce sont cette fois deux autrichiens qui occupent les deux premières marches du podium. La légende du Bergisel est née.

Avant les Jeux Olympiques, dès 1920, les premières compétitions de saut à ski se tenaient déjà sur la colline de Bergisel à la sortie d’Innsbruck, et encore aujourd’hui tous les ans, le tremplin abrite une des quatre épreuves de la tournée des Quatre Tremplins, épreuve de coupe du monde de saut à ski.

On peut grimper à son sommet et admirer la ville depuis la terrasse, mais aussi depuis la rampe depuis laquelle s’élancent les athlètes. La sensation est vertigineuse. On découvre toutes les montagnes qui entourent Innsbruck, dont la paroi verticale de la Nordkette et le sommet plus arrondi du Patscherkofel sur lequel viennent skier les habitants.

Le titre de Capitale de Alpes n’est clairement pas usurpé lorsqu’on se retrouve au sommet du tremplin du Bergisel.

Mais le Bergisel est une colline chère aux Tyroliens, non seulement grâce aux victoires sportives mais aussi car c’est ici qu’Andreas Hofer, originaire du Tyrol du Sud (italien aujourd’hui) se battit pour l’indépendance du Tyrol contre les troupes alliées bavaroises et napoléoniennes au début du XIXème siècle. En battant au Bergisel d’abord les Bavarois les 25 et 29 Mai 1809 et ensuite les Français les 13 et 14 août 1809, il reprend deux fois Innsbruck aux ennemis. Il fut finalement défait et fusillé mais devint un symbole de la résistance antinapoléonienne d’abord et anti-totalitariste ensuite.

Le Bergisel est ainsi un vrai symbole pour le Tyrol toute entier.

Innsbruck, véritable joyau niché au cœur des Alpes, incarne l’alliance parfaite entre histoire, culture et nature. Capitale du Tyrol mais surtout « Capitale des Alpes », la ville offre à ses visiteurs un voyage à travers les siècles, des fastes impériaux de la Hofburg aux exploits sportifs immortalisés sur le tremplin de Bergisel. Flâner dans ses ruelles aux façades colorées, s’émerveiller devant le panorama de la Nordkette ou explorer ses monuments emblématiques, c’est ressentir cette alchimie unique entre urbanité et montagnes omniprésentes. Que vous soyez amateur d’art, passionné de nature, curieux d’histoire ou fervent adepte de sports de montagne, Innsbruck saura vous séduire par la diversité de ses attraits et l’intensité de ses paysages. Ici, chaque regard se tourne vers les sommets, chaque promenade révèle un nouveau point de vue, et chaque instant passé dans cette ville pleine de vie est une invitation à embrasser la majesté alpine.

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