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La Wipptal est le nom que l’on donne à deux vallées séparées par le col du Brenner. Au nord, cpoté Tyrol, la Wipptal est la vallée de la Sill, entre Brenner et Innsbruck. Au sud, la Wipptal est la vallée de l’Isarco (Eisack) entre Brenner et Bressanone/Brixen.

Cette voie de passage utilisée par les romains, ensuite au Moyen-âge et encore de nos jours constitue un très important axe des transports de marchandises et des personnes entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud.

L’Autoroute du Brenner permet de la franchir en un clin d’œil, mais nous allons prendre le temps de la découvrir ainsi que les vallées latérales du Brenner par des chemins de traverse.

Partons à la découverte de la Wipptal.

De Innsbruck à Matrei am Brenner : la route d’Ellbögen.

Pour cette première partie de remontée du Sill, nous aurions pu prendre la route du Brenner. Celle-là même qui passe par Schönberg et que nous avons citée dans l’article sur la Stubaital. Mais pour cet article, passons plutôt par le plateau d’Igls et de Patsch.

Pourquoi ? Car nous cela nous donne l’occasion de parcourir ainsi, en partie au moins, l’ancienne route du sel, la route d’Ellbögen. Celle-ci partait des mines de sel de Hall in Tirol en direction de l’Italie. Le long de cette route, le sel était convoyé par des fermiers qui mettaient leurs chevaux à contribution et touchaient une commission. A chaque étape, de grandes fermes servaient d’auberge, de dépôt et d’écurie. Ce qui explique pourquoi elles sont si grandes encore de nos jours. La richesse des villages de la vallée se perçoit à travers la décoration des façades.

Sur le plateau dominé par le Patscherkofel, qui culmine à plus de 2200 mètres, on retrouve plusieurs villages sur un site en balcon sur la vallée de l’Inn et la ville d’Innsbruck. Le Patscherkofel, est, lui un centre de ski et de luge renommé des alentours d’Innsbruck. Tout comme de l’autre côté du Sill, Axams, avec le site d’Axamer Lizum. De ce côté-ci, la gare de départ de la télécabine se trouve sur la route entre Lans et Patsch et non plus à Igls comme jusqu’à il y a quelques années.

Le village de Patsch, à 1000 mètres d’altitude permet de profiter de magnifiques vues sur la Nordkette, cette barrière de montagnes qui sert de toile de fond à Innsbruck, sur la ville, la vallée de l’Inn et en face de la Stubaital.

La route continue en balcon au-dessus du Sill, dont le cours à profondément creusé la vallée et s’oriente fortement dans le sens nord-sud, celui de la Wipptal.

Etape à Ellbögen. Petit village étape de la route du sel. On y retrouve les fameuses très grandes fermes. Il n’y a que quelques maisons, et l’offre touristique est limitée à la randonnée et au cyclisme en été, et à la randonnée en raquettes dans la neige dans la voisine Viggartal. Sa position, dominant la vallée, lui donne à la fois une luminosité agréable et une ampleur de paysage encore très vaste.

C’est après Ellbögen que la route retrouve progressivement le lit du torrent, à proximité immédiate de Matrei am Brenner.

Les façades décorées de Matrei am Brenner dans la Wipptal

Matrei am Brenner aligne ses façades richement décorées le long de la route principale. Ce qui est dommage car on n’a pas vraiment le temps d’en profiter. On verra par la suite que Vipiteno/Sterzing, notre destination a un peu cette même caractéristique, mais là-bas, ils ont décidé d’en faire une rue piétonne et de dévier la route pour contourner le village. Il y a aussi davantage d’espace à Vipiteno/Sterzing. On ressent cette atmosphère médiévale qui devait caractériser ce bourg important sur la route du col du Brenner.

Depuis Matrei, la Wipptal a perdu un peu de sa majestuosité car on n’aperçoit plus les hautes cimes qui sont cachées par les premiers contreforts vallonnés et boisés qui en barrent la vue. A 1000 mètres d’altitude, traversée par une autoroute, une route et un chemin de fer, cette portion de la Wipptal n’a pas une grande vocation touristique. En revanche dans les alentours immédiats, la Navistal d’un côté et la route de l’ancien monastère de Maria Waldrast de l’autre méritent le détour.

La Navistal est une vallée d’une dizaine de kilomètres, qui aboutit à un cul de sac entouré de sommets qui culminent entre 2500 et 2800 mètres. La montée, en lacet, permet d’atteindre rapidement le versant orienté au sud. C’est là que les hameaux ont pris place. En face une forêt très dense de sapins remonte les pentes jusqu’à une altitude très élevée. Pour profiter du paysage, il faut se maintenir sur la route supérieure, « oberweg », jusqu’à Navis.  En hiver, un petit téléski permet de descendre une petite piste et il y a également une piste de luge. En été, les randonnées mènent vers les sommets à l’ouest des Alpes de Tux.

Sur l’autre versant du Sill, une ancienne route mène à travers la forêt vers le monastère de Maria Waldrast. Aujourd’hui, la chapelle est toujours une destination de pèlerinage, alors que le bâtiment principal a été transformé en hôtel. Le site est remarquable, sur un col, au pied du Serles, sommet emblématique de la Stubaital. En effet, ce col reliait, dans le temps Matrei et la route du Brenner avec la Stubaital. L’église fut construite en honneur de la Vierge, pour abriter une statuette miraculeusement apparue dans le tronc d’un arbre. Le lieu attira tellement de vagabonds et de voleurs qui détroussaient les pèlerins que la statuette fut redescendue à Mieders (Stubaital) avant d’être ramenée au milieu du XIXème siècle.

Continuons notre chemin en remontant le Wipptal, jusqu’ à Steinach am Brenner.

Steinach am Brenner et Gries am Brenner, derniers villages de la Wipptal au Tyrol

Steinach am Brenner, à 1000 mètres d’altitude occupe un bassin plus large au croisement de la Wipptal et de la Gschnitztal. Malheureusement un haut viaduc de la route du Brenner enlaidit le paysage en dominant le village mais le site reste vert et agréable si on fait abstraction de ce détail. Sous le viaduc, se trouve la station de départ d’une télécabine qui dessert les pistes de Bergeralm : un petit domaine skiable qui culmine à 2231 mètres au sommet du Nösslachjoch. Au niveau du sommet on trouve quelques pistes bleues, sinon l’essentiel des tracés des 30 km de pistes et d’un niveau rouge ou noir. La vue depuis le sommet est remarquable sur la Wipptal jusqu’à la Nordkette qui domine Innsbruck et bien sûr également en direction de la trouée du Brenner. Le sommet domine également la Gschnitztal objet du prochain paragraphe.

Le village de Steinach est un petit village rénové, aux typiques maisons colorées du Tyrol, mais sans site remarquable à visiter. C’est en revanche un excellent point d’étape pour séjourner dans la Wipptal, à proximité de l’autoroute, de la gare ferroviaire et des belles vallées latérales qui débouchent sur la Wipptal : la Gschnitztal, la Schmirntal et la Valsertal.

Gries am Brenner, dernier village autrichien avant la frontière, est également un petit hameau sans site remarquable mais qui donne accès à la belle vallée de Obernbergtal.

Autour d'Innsbruck
Paysage de la Wipptal autour de Steinach

Les vallées latérales de la Wipptal

En remontant d’Innsbruck vers le Brenner le long de la Wipptal, traversé en son sein par le torrent Sill, on croise l’embouchure de nombreuses vallées latérales. La première, la plus touristique de toutes, est la Stubaital, barrée à son extrémité par des glaciers entourés de sommets à plus de 3000 mètres d’altitude. Un article sur ce blog y est entièrement dédié, vous pouvez le lire en suivant ce lien.

Ensuite, au niveau de Matrei, sur le côté opposé, la Navistal s’enfonce en direction des Alpes de Tux.

Parallèle ou presque à la Stubaital, mais au départ de Steinach am Brenner, c’est la Gschnitztal qui s’enfonce dans les montagnes en direction de la frontière avec l’Italie et la partie haute de la Stubaital, sans qu’aucun col carrossable n’ait été ouvert.

La Gschnitztal est une très belle vallée, dont le fond plat, à partir du village de Trins, qui lui est en position de balcon au soleil du sud, permet de magnifiques randonnées ou des sorties en ski de fond. Le ski alpin, lui, se pratique sur le Bergeralm à partir de Steinach, juste en contrebas de Trins, et sur la quinzaine de kilomètres de la vallée, jusqu’à Obertal à 1250 mètres d’altitude, c’est le silence et la calme qui règnent.

Le village de Gschnitz, qui a donné son nom à la vallée est un joli village toute en longueur sous les dents acérées de l’Ilmspitze et du Kirchdachspitze, sommets aux allure dolomitiques qui dominent la vallée latéralement.

En revanche, au fond de la vallée, ce sont des sommets à plus de 3000 mètres avec quelques-uns des glaciers des Alpes de Stubai que l’on aperçoit.

Des champs et des pâturages remontent vers les éboulis du versant exposés au sud, alors que des forêts très denses couvrent les pentes du versant exposé au nord.

Si on laisse le petit village de Gschnitz et ses maisons aux façades décorées en direction du fond de la vallée, on finit par tomber, au bout de la route, à Obertal, sur un vieil hameau qui reconstitue la vie d’un ancien complexe de moulins (Mühlendorf). Situés sous une cascade formée par le torrent Sandesbach, les moulins sont alimentés par des canaux qui ont dévié l’eau du torrent afin de pouvoir l’utiliser pour différents ouvrages artisanaux. C’est un musée qui est ouvert à la belle saison et qui a un charme fou en hiver, couvert de neige et de glace.

Plus loin les forêts recouvrent restituent à la vallée son aspect sauvage. Les randonneurs seront ravis d’y pénétrer pour retrouver plus loin la route des anciens cols utilisés par les marchands et les paysans.

En hiver, Gschnitz est un centre de ski de fond.

Vacances autour du Brenner
Le lac d’Obernberg

Revenons vers la Wipptal, pour découvrir sur le versant opposé une nouvelle vallée latérale.

En amont de Steinach, à St Jodok am Brenner, on atteint un nouvel embranchement de deux vallées : la Valsertal et la Schmirntal. Les deux terminent leur course sous le massif qui porte le glacier de Tux, accessible depuis la Zillertal, dont nous avons parlé dans un article dédié.

Dans le passé, ces vallées étaient des points de passage pour aller d’une vallée à l’autre, aujourd’hui, en perdant ce rôle, elles ont pu préserver leur authenticité.

St Jodok, se trouve dans une boucle du tracé du chemin de fer du Brenner, et c’est en traversant ce tracé qu’on rentre dans la vallée de Vals (Valsertal).

La Valsertal est relativement étroite mais lumineuse grâce à son orientation vers le sud. On atteint très vite l’habitat de Vals, dont les belles maisons traditionnelles à façade blanche recouverte dans la partie supérieure par du bois reposent au milieu des champs entourés par les forêts. Au fond, les neiges de la crête frontière avec l’Italie (Val di Vizze) dominent le paysage. Le bout de la vallée, Innervals, à presque 1400 mètres d’altitude, est le point d’entrée de la réserve Natura 2000 de la Valsertal : un vaste bassin recouvert de prairies fleuries, sous les montagnes enneigées qui culminent à 3000 mètres. En hiver on y découvre le plaisir de la randonnée en raquettes, au soleil, dans un silence absolu.

C’est un peu le même paysage que l’on découvre au fond de l’autre vallée que l’on peut parcourir à partir de St Jokob : la Schmirntal. Tout au bout, la localité Madern-Ladins, à 1600 mètres d’altitude, entourée de mélèzes est le point de départ de nombreuses randonnées en direction des cimes des Alpes de Tux. Notamment la vallée de Kaserer Winkl qui part à angle droit avec la Schmirntal dans un environnement d’un calme absolu. Ce sont des vallées peu courues par les touristes pressés : l’idéal pour profiter de paysages authentiques de la montagne tyrolienne. Avant d’atteindre Madern, la route monte tranquillement depuis St Jokob, en traversant de jolis petits villages comme Entwasser et ensuite Schmirn. Ces villages sont assez encaissés, proches des forêts et du ruisseau qui coule au cœur de la vallée et n’offrent pas de vues dégagées. Ce n’est que du côté de Toldern que la vallée s’élargit franchement. De nombreux sentiers permettent alors de commencer à se balader et découvrir des paysages de plus en plus vastes. La Schmirntal est une vallée agréable et ensoleillée qui mérite une visite.

Vacances dans l'Obernbergtal
Obernbergtal en automne

La dernière vallée latérale, se trouve du même côté de la Wipptal que la Stubaital et la Gschnitztal, c’est-à-dire, à droite, en remontant vers le Brenner. On y accède depuis Gries am Brenner : c’est l’Obernbergtal. Un coup de cœur pour cette petite vallée.

L’Obernbergtal s’enfonce dans le massif de Tribulaune, qui culmine vers 2900 mètres, et longe la frontière italienne. Les reliefs sont plus doux que dans le reste de la Wipptal, avec des pentes très boisées. Vers le village d’Obernberg, long et disséminé autour de la route principale, la vallée s’élargit et laisse le soleil baigner les champs. On aperçoit au fond les hautes montagnes du Tribulaun aux parois rocheuses. Les vieilles fermes à l’architecture traditionnelle succèdent aux maisons aux décorations typiques. Ici, pas de tourisme de masse, ni de surtourisme. C’est une vallée préservée qui n’attire que les randonneurs.

D’ailleurs c’est au bout de la route, là où un parking payant marque la fin du monde civilisé, que commence la nature. Un chemin forestier – qui devient une piste de luge en hiver- grimpe à travers les alpages jusqu’à un petit lac de montagne créé par un éboulement. L’Obernbergsee est entouré de forêts et en son milieu trône une ravissante chapelle, à l’intérieur extrêmement décoré, comme on en trouve qu’au Tyrol ! Un havre de paix, de sérénité et de recueillement au milieu de la nature.

Les sentiers de randonnée prennent ensuite de la hauteur en direction des hauts cols qui marquent la frontière.

L’Obernbergtal est une petite perle tranquille à proximité d’un des cols les plus empruntés des Alpes. C’est une belle idée de pause sur le chemin entre l’Italie et l’Allemagne !

La Wipptal en Italie, entre Brenner et Vipiteno/Sterzing

Si le nom de Brenner évoque la traversée des Alpes, les vacances, ou dans tous les cas un voyage, le village même de Brenner n’est pas vraiment une destination touristique.

Coincé entre la montagne, l’autoroute et le chemin de fer, ce petit village italien se compose de deux petites rues parallèles, le long desquelles sont alignés des magasins, des outlets et des bâtiments administratifs. A moins de vouloir faire le plein ou les soldes, on évitera de s’y attarder. Commençons à rentrer dans le Südtirol.

Un peu plus bas, les Thermes de Brenner est un lieu un peu spécial. Aujourd’hui, il ne subsiste plus qu’une usine d’embouteillage des la source de Saint Zacharie, une eau minérale connue depuis les Moyen Âge pour ses propriétés curatives. Les contes du Tyrol, ensuite le dramaturge Ibsen et le musicien Strauss y sont venus. A la belle époque, il y avait un grand hôtel et l’arrêt du train. Aujourd’hui, avec le passage de l’Autoroute en plein milieu de l’étroite vallée, le site ne peut décemment plus être proposé pour des cures thermales, mais l’eau, elle, est embouteillée et vendue comme eau minérale.

Il faut arriver au prochain village Italien, Colle Isarco (Gossensass en allemand), pour retrouver un joli petit village à vocation touristique. Bâti sur l’ancienne voie romaine, accroché à une butte, c’est aujourd’hui un petit centre qui développe son activité autour des sports de montagne dans la voisine Val di Fleres / Pflerschtal.  Il bénéficie de la présence d’une gare ferroviaire. Le domaine skiable de Ladurns accueille les skieurs à la hauteur de Lasta, dans une vallée très boisée et reculée. Depuis les sommets, les paysages sur la crête frontalière du Tyrol, avec l’Obernbergtal est remarquable.

Vipiteno dans le Südtirol
La pittoresque rue centrale de Vipiteno / Sterzing

Quelques kilomètres plus loin, à 950 mètres d’altitude, on arrive à Vipiteno/Sterzing.

Le village se trouve dans un très vaste bassin formé par la Wipptal, traversée par les eaux de l’Isarco (Eisack), la Val di Vizze / Pfitschertal, la Val Ridanna/ Ridnauntal et la Val Racines / Ratschingstal.

C’est dans un joli carrefour, entouré d’un côté par l’autoroute et de l’autre par le chemin de fer que le village de Vipiteno s’est développé au cours du temps.

Vipiteno, ou Sterzing en allemand charme immédiatement par son atmosphère médiévale et son cadre alpin. Ancienne cité minière prospère sous les comtes du Tyrol, elle doit son développement à l’exploitation de l’argent et du cuivre, ainsi qu’à sa position stratégique sur l’axe commercial reliant l’Italie et l’Empire germanique. Aujourd’hui, flâner dans ses ruelles, bordées de maisons aux façades colorées, aux tons pastel et aux oriels ouvragés, c’est remonter le temps jusqu’à l’époque où les marchands et les artisans animaient ses places. Le cœur historique s’articule autour de la Stadtplatz, dominée par l’élégante Tour des Douze, vestige de l’enceinte médiévale et emblème de la ville. D’un côté, la rue centrale, piétonne, s’appelle Città Vecchia (Vieille Ville) et de l’autre côté c’est Città Nuova (Ville nouvelle). En réalité cette rue centrale, devenue piétonne est très homogène d’un point de vue de son architcture, avec des façades colorées qui décorent les étroites maisons collées les unes aux autres comme à Matrei am Brenner, mais en bien plus harmonieux et convivial.

Facilement accessible en train ou par l’autoroute, Vipiteno/Sterzing est sans aucun doute un excellent lieu de séjour ou d’étape pour découvrir la partie nord du Südtirol et la Wipptal italienne jusqu’à la magnifique ville de Bressanone/Brixen.

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La Wipptal, bien plus qu’un simple axe de passage entre le nord et le sud de l’Europe, révèle à qui prend le temps de l’explorer une mosaïque de paysages et de traditions alpines préservées. De part et d’autre du Brenner, cette vallée et ses multiples ramifications dévoilent des villages au charme discret, des vallées latérales restées sauvages et des sites chargés d’histoire où se croisent les influences germaniques et italiennes. Si l’autoroute et le chemin de fer la traversent en ligne droite, il faut en emprunter les chemins de traverse pour en saisir toute la richesse : hameaux pittoresques, sentiers de randonnée silencieux, chapelles isolées et anciens relais de poste témoignent d’un passé où le voyage se faisait au rythme des saisons et des échanges commerciaux. Que l’on suive les pentes boisées de la Schmirntal, les alpages lumineux de l’Obernbergtal ou que l’on flâne dans les ruelles animées de Vipiteno, la Wipptal se dévoile comme une terre d’accueil où la montagne s’apprécie dans toute sa diversité.

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